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QDe.166
Islamic State in Iraq and the Levant - Yemen
Date à laquelle le résumé a été publié sur le site du Comité
04 mars 2020 - 12:00pm
Motifs ayant présidé à l’inscription sur la Liste

L’État islamique d’Iraq et du Levant au Yémen a été inscrit sur la Liste le 4 mars 2020 en application des paragraphes 2 et 4 de la résolution 2368 (2017) comme associé à l’EIIL pour avoir concouru à financer, organiser, faciliter, préparer ou exécuter des actes ou activités d’Al-Qaida, de l’EIIL ou de toute cellule, filiale ou émanation ou tout groupe dissident, en association avec eux, sous leur nom ou pour leur compte ou pour les soutenir. Il a également été établi que l’État islamique d’Iraq et du Levant au Yémen a concouru à fournir, vendre ou transférer des armes et matériels connexes, et à recruter pour le compte de l’EIIL, inscrit sur la Liste sous le nom d’Al-Qaida en Iraq (QDe.115), et soutenu de toute autre manière des actes ou activités auxquels il se livre.

Informations complémentaires

L’État islamique d’Iraq et du Levant au Yémen est apparu en novembre 2014 lorsque l’ancien émir de l’EIIL, Abu Bakr Al-Baghdadi, inscrit sur la Liste sous le nom d’Ibrahim Awwad Ibrahim Ali Al-Badri Al-Samarrai (QDi.299), a annoncé dans un message radiodiffusé qu’il avait accepté les serments d’allégeance d’un groupe de combattants au Yémen. 
L’EIIL au Yémen a perpétré de nombreux attentats depuis sa constitution. En mars 2015, le groupe a revendiqué la responsabilité d’un double attentat-suicide à la bombe contre la mosquée Badr, dans le sud de Sanaa, et contre la mosquée Hachouch, dans le nord de Sanaa, qui ont fait 137 morts et au moins 357 blessés. En juin 2015, le groupe a fait exploser quatre véhicules piégés lors d’une attaque coordonnée au cours de laquelle au moins 50 personnes ont été tuées ou blessées. En août 2015, le groupe a également fait détonner un engin explosif improvisé près de l’ambassade des États-Unis à Sanaa, la cible étant des gardes houthistes. 
En mai 2016, le groupe a revendiqué la responsabilité de l’explosion d’engins à l’extérieur de la base de police du port de Moukalla, qui ont tué au moins 31 recrues dans le sud du Yémen. En novembre 2017, le groupe a revendiqué la responsabilité d’un attentat au véhicule piégé contre le quartier général des Forces de la Ceinture de sécurité à Aden, dans le district de Mansoura, qui a fait au moins six morts et des dizaines de blessés. 
En février 2018, le groupe a revendiqué la responsabilité d’un double attentat-suicide au véhicule piégé et l’envoi d’hommes armés qui ont attaqué le quartier général d’une unité antiterroriste yéménite à Aden, qui ont fait 14 morts et au moins 40 blessés. En août 2019, le groupe a revendiqué la responsabilité d’une attaque contre un poste de police à Aden, qui a fait 11 morts.